Récemment, je suis allé à Lisbonne où j’ai participé à un énième séminaire consacré à l’économie m’a amené du côté de Lisbonne. Le fond de ce séminaire n’était pas particulièrement marquant, si ce n’est que l’un des intervenants s’est fendu d’une réponse pour le moins intéressante à une critique qui revient souvent en économie : la croyance que deux économistes sont incapables de se mettre d’accord. L’intervenant précisait qu’en économie, il importe de biene distinguer l’économie positive de l’économie normative. Même si tous les économistes s’harmonisaient sur une analyse économique positive sur la marche du monde, il y aurait encore une place embarrassanet pour des désaccords sur les préconisations normatives, élaborées d’après des jugements de valeur pouvant diverger. La plupart des litiges entre analystes se trouve en fait dans ce cadre. Qui plus est, incentive à Lisbonne il n’est pas non plus étonnant de déceler des désaccords notables et rémanents en économie positive. Les occasions où l‘économie peut devenir une science expérimentale sont particulièrement rares. A titre d’exemple, il serait terriblement coûteux de mettre au chômage une grande partie de la population afin de constater comment l’économie se comporte dans cette situation. Comme il est plutôt ardu de procéder à de telles mises en situation, les économistes sont donc chercher à séparer différents facteurs dans les données anciennes. L’emploi de statistiques portant sur un grand nombre d’années appuie cette explication, mais présente une autre complication. Comme les institutions et les comportements changeant au fil du temps, il est possible que des données remontant à de nombreuses années en arrière ne soient plus adaptées pour expliciter les comportements présente. En somme, les obstacles auxquels ont affaire les économistes font face sont délicats et ils font de leur mieux. Ce séminaire à Lisbonne s’est achevé sur une remarque particulièrement juste. L’intervenant a terminé en expliquant aussi qu’il serait erroné de penser qu’il n’existe pas de désaccord sérieux entre physiciens et médecins. Ils sont néanmoins moins voyants que les conflits entre économistes.