La semaine dernière, j’ai réalisé un vieux rêve en faisant un saut en chute libre à Bordeaux. C’était une première, et je dois dire que j’ai été sidéré par la magie de cette journée. J’avais lu de nombreux témoignages un peu partout sur le web pour me faire une idée, mais la réalité s’est révélée bien plus intense. La chute libre ne dure pas longtemps : une minute à peine. Ce qui est peu, évidemment. Mais l’aventure débute en réalité bien avant la chute libre. Ca survient dès le lever du jour, lorsqu’on se lève et que nous vient cette pensée : « c’est aujourd’hui que je vais sauter depuis un avion, à 3500 mètres d’altitude ». Je peux vous dire que ça renverse la façon d’envisager la journée ! La phrase la plus insignifiante prend un caractère divinatoire. Un simple « Reviens-moi entier, surtout » suffit pour provoquer une pointe de stress. Je me suis rendu à l’aéroclub, où j’ai pu discuter avec les autres participants, et en particulier nos moniteurs. Puis il y a eu le briefing pour nous expliquer comment un petit rectangle de toile était censé nous préserver d’une mort certaine. Après ça, les choses ont commencé à prendre une nouvelle réalité. Parés et harnachés nous sommes montés dans l’appareil. Celui-ci ne semble pas vraiment robuste. Le doute m’a envahi. Cinq minutes plus tard, après s’être entassés du mieux possible à l’arrière de l’appareil, on a décollé. Tandis que nous nous rapprochons du moment fatidique, je n’arrête pas de me tourner vers la porte, qui n’en est pas vraiment une :un pauvre rideau transparent attaché par des boutons pressions. Tout à coup, un moniteur défait les attaches et le vide se fait plus précis : le premier duo s’apprête à sauter. Je croise le regard du candidat, affolé. La seconde d’après, son moniteur et lui ont basculé avec son moniteur par la porte de l’avion. Je suis le suivant. Je m’approche de la porte, suis les recommandations, et me retrouve quelques secondes plus tard face au vide. La scène a quelque chose d’irréel : j’ai l’impression d’être somnambule. Une seconde plus tard, je lâche tout ce qui me retient encore à l’appareil. Et là, c’est parti pour une cinquantaine de secondes de plaisir. De précieuses secondes impossible à évoquer. Comment un oiseau pourrait-il raconter le plaisir du vol à un animal qui n’a pas d’ailes ? Nous chutons à une telle vitesse que l’air donne des appuis confortables. Enfin, le parachute s’ouvre et me tire brusquement vers le haut. C’est la fin d’une expérience extraordinaire. Mais cette minute vivra longtemps, très longtemps gravé dans ma mémoire ! Si vous voulez ressentir les délices du saut, voici un lien vers le site où j’ai trouvé ce baptême de chute libre!Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de baptême de parachute qui est très bien élaboré sur ce thème.

Comments are closed.
© Dans la prise Proudly Powered by WordPress. Theme Untitled I Designed by Ruby Entries (RSS) and Comments (RSS).