Tout récemment, j’ai réalisé un vieux rêve en effectuant un baptême de chute libre à Bordeaux. C’était une première, et j’ai avant tout été étonné par l’intensité de cette journée. J’avais lu de nombreux témoignages à gauche et à droite pour savoir dans quoi je m’embarquais, mais évidemment, il y a toujours un gouffre entre lire un récit et le vivre sont deux choses très différentes. une minute à peine. Ce qui est évidemment peu. Mais l’expérience débute en fait bien avant le saut proprement dit. Ca débute dès le matin, lorsqu’on ouvre les yeux et qu’on se fait cette réflexion : « c’est aujourd’hui que je vais sauter depuis un avion, et compter sur un rectangle de tissu fera en sorte que je m’en sorte ». Je peux vous dire que ça révolutionne la manière dont on beurre ses tartines ! La phrase la plus insignifiante prend un caractère prophétique. Et certains détails sont nettement menaçants. Dès notre arrivée, l’équipe m’a demandé de signer un papier stipulant que nous ne les poursuivrions pas en justice si nous finissions en sauce tomate. Puis on a eu droit au briefing pour nous détailler comment un morceau de toile allait nous garder en vie. Après ça, saut en parachute les choses sont devenues terriblement concrètes. Tout équipés nous avons rejoint l’appareil. Celui-ci a tout du gadget. Le doute m’a envahi. On s’est tassés dans la cabine et on a décollé. En vol, je n’arrête pas de jeter des coups d’oeil à la portepar laquelle je suis censé sauter :un pauvre rideau en plastique attaché par quelques attaches métalliques. Subitement, la porte s’ouvre : le premier duo s’apprête à sauter. Je croise le regard du candidat, un peu pâle. La seconde d’après, il a disparu par la porte de l’avion. A mon tour. Je prends position, repense aux recommandations, et me retrouve finalement à regarder le monde 4000 mètres plus bas. Tout semble impossible, au point que je me demande si je ne suis pas en train de rêver. Une seconde plus tard, je me laisse tomber. C’est parti pour quelques secondes de vertige. Un moment impossibles à évoquer tant tout y est bizarre Je tombe à une telle vitesse que l »air est devenu quelque chose de tangible. Puis le parachute s’ouvre et me tire brusquement vers le haut. La chute libre est déjà terminée, mais cet instant n’est pas près de s’effacer ! Si vous aussi, vous voulez sentir les joies (et les terreurs) du saut, je vous mets le lien vers le site par lequel je suis passé pour mon baptême de chute libre!Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce de baptême de parachute.